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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 14:07

 

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Le billet de JPROCK :

 

Prévus initialement les 2 et 3 décembre 2012, les deux concerts  d' Amy McDonald furent reportés aux 25 et 26 février 2013 pour des raisons d'hospitalisation de la chanteuse écossaise. C'est donc avec une certaine impatience que le public attend ce soir de voir ce que donnent en live les titres de son dernier album "Life in a beautiful light".

Le concert de ce soir affiche sold out et pour celui de demain il reste encore quelques places disponibles suite au changement de date.

 

A l' ancienne Belgique on ne badine pas avec le timing, et comme annoncé sur le site internet de la salle c'est à 19h45 précises que Nevada Fellow monte sur scène.

Celui qui à la ville se nomme Ruben Focketyn est juste armé d'une guitare acoustique et nous propose quelques folksongs pas désagréables mais sans grande originalité lorsqu'elles sont livrées dans cet emballage minimum, et lorsqu'il troque son acoustique pour une demi-caisse électrique c'est à peine si on s'en aperçoit. Le belge possède une jolie voix sans doute, mais ses compos déclenchent rapidement chez moi quelques baillements significatifs, et après 40 minutes d'un set assez monocorde,  je tente de m'extraire de la torpeur dans lequel je commençais à plonger pour accueillir dignement celle qui tient ce soir le haut de l 'affiche.

 

Aux USA la fille de Donald se nomme Daisy, en Ecosse elle s'appelle Amy et elle chante ! 

 

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Il est 20h45 lorsque les lumières de la salle s'éteignent et c'est au son de "4th of July" que la native de Glasgow et son band démarrent leur set.

D'emblée ça envoie et le public frappe des mains. Habillée d'une robe noire à paillettes Amy McDonald déclare etre très heureuse de revenir à Bruxelles mais déplore que chez nous on parle tellement de langues différentes ! Elle décide donc de s'adresser à son public belge en Anglais, histoire de ne froisser personne.

Psychologue la demoiselle !

Très sympathique avec ses fans, Amy parle longuement entre les titres qu'elle joue parmi lesquels on retiendra "The Game" et le très attendu "Mr Rock n Roll". Derrière elle, son backing band composé de 5 musiciens assure avec talent.

Vers la moitié du show la jeune femme passe en mode acoustique avec des titres comme "Love love", "Give it all up", "This pretty face" et la cover de" Higher & Higher" de Jackie Wilson.

Finis les soucis de santé, la Amy témoigne d'une belle énergie et cassera mème une corde(le ré) de sa guitare folk en cours de route !

Mème si sa voix est assez puissante et que les harmonies vocales et les arrangements avec les autres membres du groupe sont dans l'ensemble assez réussis sur des titres comme "Don't tell me that it's over", "The green & the Blue", "Pride", "This is the Life" et "Life in a beautiful light", Amy marque un peu le coup sur la longueur avec des passages moins convainquants et une mise en scène plutôt répétitive.

 

Il est 22h10 lorsque les "Amy ! Amy !" fusent de la fosse et des balcons et que le public exige un rappel.

 

C'est avec "The Furthest Star", "Barrowland Ballroom" et "Lets start a band" que l'écossaise termine un joli set qui avait démarré sur les chapeaux de roues puis s'est assagi au fil des titres avant de redémarrer quelque peu au rappel.

 

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La jolie écossaise doit se faire à l'idée que son public s'est étendu désormais bien au delà de la sphère rock et que sa musique s'écoute aujourd'hui avec les oreilles bien propres et du déo sous les bras, à la limite de la pop de qualité pour toute la famille.

Certains s'en réjouiront, d'autres comme moi formulent le souhait qu'elle n'y perde pas son identité originale pour la création de ses albums à venir.

 

 

http://sphotos-h.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/529634_502050766475637_34082248_n.jpgTexte et photos: JPROCK

 

 

 

 


 

Musiciens:

 

Amy Macdonald : chant, guitare

Mark Kulke : guitare

Sam Embery : batterie

Sims James : basse

Shannon Harris : piano

Owen Parker : claviers, guitare

 

SETLIST :

 

4th of July

Poison prince

L.A.

Spark

The game

Mr rock and roll

Slow it down

Love love

Give it all up

This pretty face

Higher and higher

Don't tell me that it's over

The green and the blue 

No roots

Pride

Run

This is the life

Life in a beautiful light

-------------------------------------

The furthest star

Barrowland ballroom

Let's start a band

 

 

 
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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 13:57

 

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Le billet de JPROCK:

 

Le nom de Gary Clark Jr est depuis quelque temps sur toute les lèvres des amateurs de la scène blues-rock internationale. On l'annonce comme le digne héritier de Stevie Ray Vaughan et certains le comparent mème à Jimi Hendrix !

Né à Austin Texas le 15 février 1984 (il vient d'avoir 29 ans), l' homme joue de la guitare depuis l'âge de 12 ans et rapidement  il va grimper les échelons de la scène locale avant d'etre pris sous l'aile protectrice d'un certain Jimmie Vaughan et de se produire au célèbre club Antone's.

En 2010 il participe au  Crossroads Guitar Festival en compagnie de célèbres gratteux comme BB King, Eric Clapton, Buddy Guy, John Mayer et Jeff Beck.

Un an plus tard il foule les planches de la scène du Bonnaroo Music Festival et en 2012 il participe au Red White & Blues event à la Maison Blanche en compagnie de Mick Jagger, Buddy Guy, BB King et Jeff Beck avant de croiser le fer avec Dave Matthews et son band lors de concerts à Virginia Beach et Indianapolis.

En octobre 2012 il sort son premier véritable album "Black & Blu" chez Warner et ce soir son concert sold out à l'AB club fait figure de petit évènement.

 

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Lorsque j'arrive à l'AB club, une quinzaine de personnes sont déjà agglutinées contre la scène.

19h45, le public commence à arriver par grappes régulières et certains visages connus d'amateurs ayant le nez fin comme Milou et Guy ne tardent pas à rejoindre une foule de plus en plus impatiente de voir à l'oeuvre celui dont la critique unanime dit le plus grand bien.

 

La sono diffuse quelques standards de la soul lorsque sur le coup de 20h35 Gary Clark Jr déboule sur scène accueilli par un happy birthday chanté en coeur par la salle. Petit sourire en coin, quelques notes bluesy en guise de hors d'oeuvre et c'est parti pour 2 heures d'un show qui tiendra ses promesses.

La slide virevolte, la guitare poisseuse s'enflamme, le public frappe du pied et les têtes dodelines au son de ce blues rock électrique, brûlant et obsédant qui s'échappe des amplis.

"Bright Lights", l'Epiphone Casino rouge sang de Gary crache le feu et remue nos entrailles.

Lorsqu'il entame une ballade plus calme ou un blues plus lent sa voix se fait  douce et haut perchée chargée d'une indicible émotion. Coiffé d'un chapeau, foulard posé négligemment autour du cou, le grand bluesman par le talent et par la taille ( il doit bien mesurer 1m90) nous rappelle SRV. Eh oui la comparaison est justifiée, mème si Gary y ajoute une petite touche de modernité. 

Autour de lui, un band imparable et épatant (basse, guitare et drums) dont le talent s'ajoute à la classe naturelle de son leader.

Au fil des titres le public s'emballe et lorsque Gary Clark Jr enchaine avec un old rock n roll comme il dit on le suit dans son trip avec enthousiasme.

"I will do something a little bit different now" lance t'il avec flegme , et c'est l'énorme "If you love me like you say ( The Foundry two piece)"qui témoigne d'un jeu de guitare époustouflant bourré de feeling, de solis inspirés et de ce détachement, cette facilité de jeu propre aux plus grands.

Vient ensuite le très Kravitzien "Ain't Messin Around" le morceau qui ouvre son génial album et le ton monte encore d'un cran. On sait que ça va faire mal ! Ca groove à mort et ça vous nettoie les portugaises à fond. Yeaaah man !

"Black & Blu" démarré en arpèges et en voix de tête sera ensuite porté jusqu'à l'explosion finale.

Il est 22h15 et le public en veut plus...

 

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Gary revient sur scène nous interpréter deux titres blues plus intimistes en  voix-guitare avant d'etre rejoint par son band pour un ultime" In the Evening ( when the sun goes down)"époustouflant.

De la rage, du blues et de la sueur, la messe est dite.

 

Dans quelques années, lorsque le talent de ce mec sera unanimement reconnu par tous, les 250 personnes présentes ce soir à l'AB pourront dire : j' y étais !

 

 

http://sphotos-h.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/529634_502050766475637_34082248_n.jpgTexte et photos : JPROCK

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 
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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 17:37

 

 

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 L'avis de Mitch "Zoso" Duterck :

 

Wishbone Ash - 15.01.2013 - Spirit of '66, Verviers, Belgium


Line Up : Andy Powell (Guitars and Vocals) - Muddy Manninen (guitars and vocals) - Bob Skeat (Bass & Vocals) - Joe Cabtree (Drums).

 

Pour une fois, je vais faire court. 

J'avais répondu à l'invitation d'Andy Powell après notre rencontre et notre longue discussion à Bruxelles le 9 décembre dernier et je ne le regrette pas, c'était tout bonnement EXCELLENT! 

Pour rappel, Wisbone Ash est le premier groupe de l'histoire du rock à avoir joué avec deux lead guitaristes en son sein : Andy Powell et Martin Turner. Ecoutez la version remasterisée du double cd de l'album "Argus" de 1972 ou le fabuleux "Live Dates" de 1973 et vous saurez d'ou viennent tous les duos harmoniques de guitar heroes qui ont suivi : Thin Lizzy, Judas Priest, Iron Maiden, etc.. , tous ont été influencés par Wishbone Ash. 

Ecoutez bien et vous y retrouverez des traces indéniables d'inspiration. Merveilleux tant au niveau musical que vocal. 

A (re)voir d'urgence.

 

Merci à Andy Powell pour sa gentillesse.

 

See you soon guys !

 

 

 

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Mitch"Zoso" Duterck

 

Setlist : 

 

01. The King Will Come (Argus 1972)  

02. Throw Down The Sword (Argus 1972) 

03. Underground (Number The Brave 1981) 

04. Heavy Weather (Elegant Stealth 2011) 

05. In Crisis (The Power Of Eternity 2007) 

06. Open Road (Number The Brave 1981) 

07. Time Was (Argus 1972)  

08. Invisible Thread (Elegant Stealth 2011)  

09. Engine Overheat (Twin Barrels Burning 1982) 

10. Phoenix (Wishbone Ash 1970)  

 

Rappels :

  

11. Jailbait (Pilgrim 1971) 

12. Blowin' Free (Argus 1972)  

13. Living Proof (Just Testing 1980) special guest Philippe Loboda (guitar)

 

 

Pas d'images du show verviétois, mais voici une vidéo filmée au Botanique en décembre 2012 :

 

 
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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 17:12

 

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Le billet de JPROCK:

 

La salle est encore assez peu remplie lorsque la brune Mélanie De Biaso fait son entrée sur scène.

 

Accompagnée par un claviériste et un contrebassiste la jolie voix de la chanteuse de jazz native de Charleroi rappelle un peu celle de Dani Klein de Vaya Con Dios. Avec un répertoire de titres assez lents ou mid-tempo, Mélanie reçoit un accueil poli mais guère enthousiaste pour son jazz  agréable mais un peu décalé pour convaincre un public venu ce soir applaudir une de nos gloires nationales, Monsieur Arno Hintjens !

 

20h35, des spots orangés tournoient et leurs faisceaux lumineux éclairent la foule lorsqu' Arno et ses musiciens prennent place sur scène.

Bonne nouvelle, le son est excellent et l'homme a l'air en forme.

 

Avec un style qui n'appartient qu'à lui l' ostendais,bruxellois d'adoption, lance un humoristique:

 

" Merci d 'avoir payé, godverdomme !!! "

 

Le ton est donné.

 

Après trois titres assez rock, il s'assied en bord de scène pour "Elle pense quand elle danse", chanson écrite pour son facteur... qui est une femme tombée amoureuse d'une danseuse écolo !

Tendresse et humour belge, deux qualité qui font d' Arno ce qu'il est. Et on adore ça.

 

Des guitares bluesy, un clavier qui s'emballe, c'est "Ra ta ta"...

 

Suivent quelques anecdotes dont il a le secret comme ce vibromasseur acheté pour sa tante et qu'il utilisera chez lui pour faire sa mousse au chocolat, et qui donnera la chanson "Ca plane pour nous" !

 

"Voici maintenant une chanson pour mémé...ma grand mère...qui avait des roberts tellement gros qu'elle ne voyait pas ses mains quand elle jouait du piano..."

 

"Lola" , c'est pour toi que je me lave sous les bras...

 

Et on craque pour cette poésie brute et tendre qui émane de l'oeuvre d'un artiste complet qui dans ses textes sait nous faire passer du rire aux larmes avec un mème talent.

 

Après un clin d'oeil à TC Matic avec "European Reggae" , Arno nous joue quelques titres de Future Vintage son excellent dernier album comme l' émouvant "Dis pas ça à ma femme"et le réaliste "Quand les bonbons parlent" avant de se lancer dans l'interprétation de "Comme à Ostende" et de "Dans les yeux de ma mère", immense chanson devenue un classique incontournable.

La suite sera constituée de titres festifs comme "Oh lalala" et "Putain Putain" repris en choeur par la foule.

 

En rappel " Vive ma liberté" en mode reggae et une version énergique de "Bathroom singer" viennent conclurent un concert excellent et jubilatoire.

 

Un dernier coup de cymbales, un rapide au revoir à la foule et Arno disparait dans les coulisses de l'AB.

Ce soir il n'aura pas loin à aller pour rentrer chez lui...

 

Texte et photos : JPROCK

 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 18:11

 

 

 

 

Le billet de JPROCK:

 

Au même titre qu' Arno, Daan est devenu au cours des ans une icône du rock en Belgique et sa notoriété dépasse nos frontières.

Avec un prochain album symphonique dont la sortie est prévue en 2013 et qui s'attaquera notamment au marché français, l'homme est ambitieux et a bien raison de l'être.

Son dernier album s'est écoulé à plus de 25.000 exemplaires et a été consacré platine. Avec sa voix de crooner et son look de dandy déguingandé, l'ex Dead Man Ray occupe une place unique sur la scène rock actuelle.

 

Ce soir, au Centre Culturel de Woluwe St Pierre aussi connu sous le nom de W:Halll, c'est en trio acoustique qu'il nous propose son répertoire réarrangé pour les théâtres plus intimistes.

L'album cd + dvd "Live à Flagey" témoigne avec brio de cette approche artistique différente et passionnante.

Aussi populaire auprès du public francophone que néerlandophone l'homme est le vivant symbôle d'une scène belge qui se révèle de plus en plus d'une réelle richesse créative.

 

Accompagné par la charmante et talentueuse multi-instrumentiste Isolde Lasoen (vibraphone, percussions, trumpet, vocals, moog Taurus et tubular bells) et par le violoncelliste Jean-François Assy (Bashung, Yann Tiersen), Daan monte sur scène sur le coup de 20h40.

D'emblée sa voix grave emplit la salle tandis que violoncelle, vibraphone et piano se répondent dans un ballet musical passionant.

Le trio démarre le set avec " Brenner ". Puis viennent "Excess" et "Single Thing", clin d'oeil à Dead Man Ray avant "The Fool" et "Woods" pour lequel Daan quitte le piano et empoigne sa guitare de laquelle il tire un son saturé. Puis il se lance dans l'interprétation d' "Ashtray "avant d'enlever sa cravatte pour le cynique "Wifebeater"

"On écrit parfois des chansons sur des choses qu'on ne fait pas dans la vie.." lance t'il à propos de ce titre, et de revenir au piano pour "Neverland"  riche en harmonies vocales et servi par un cello virevoltant.

 

Et la magie opère. Insidieusement Daan nous emporte dans son univers et  ne nous lache plus.

 

Pour "Gabriel , le morceau suivant ,"Isolde à la trompette et Jean-François au cello sont parfaits avant que Daan n'enchaîne avec "Housewife" et rende ensuite un bel hommage à Neil Young en reprenant son "A man needs a maid" de bien belle manière. Et de continuer le set par une autre reprise tout aussi réussie : "How can we hang on " de Tim Hardin.

Lhomme a du goût, on le savait déjà.

 

" Je vais vous jouer maintenant un titre de l'époque où j'étais graphiste et où je pensais que tout était simple... J' ai appris d'autres choses entretemps... Voici " Simple " !

 

Daan attaque alors la fin du concert avec des morceaux imparables comme "Icon", "Victory" ( génial !) et "Swedish DD" chanté en duo avec Isolde. Efficace.

 

Le dandy prend congé, le public est conquis et en redemande.

 

Daan revient interpréter "Boire et Conduire" , traduction humoristique en français de "Drink & Drive" par Jacques Duvall avant de se lancer dans une version étonnante du "Fuzzy" de Grant Lee Buffalo durant laquelle sa guitare destroy rencontre la clarté sonore du vibraphone d'Isolde. Bluffant !

Backstage après le show, Daan me confiera etre fan de Grant Lee Philips et avoir malheureusement raté son concert au Cirque Royal en 2011car lui même était sur scène ce soir là.

 

C'est avec une version à couper le souffle ( ah, la voix d'Isolde !!!) et imparable de "Protocol" que le trio cloture en beauté un set magistral.

 

Le public visiblement pas encore rassasié exige un deuxième rappel.

 

"A 4 km 600 de ma maison ,ironise Daan, je n'ai jamais reçu autant d'amour...! Merci."

 

Tout au long du concert l'humour caustique de l'artiste aura fait mouche. 

 

Daan s'assied derrière son piano et nous offre le titre attendu par tous : "The Player", attaqué en piano-voix puis épaulé par ses deux complices.

Magistral.

 

C'était la cinquième fois que je le voyais en concert et une fois de plus Daan Stuyven a eu le chic pour se renouveler et nous séduire.

Gageons que le prochain album sera celui d'une reconnaissance internationale mille fois méritée.

 

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Merci à Daan et à Isolde pour leur gentillesse backstage et leur disponibilité, et merci à Jean-François pour les infos et la petite bière bien fraîche après le show.

 

A bientôt sur la route.

 

Texte et photos : JPROCK


 

     
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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 15:02

 

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Le billet de JPROCK:

 

Lou Doillon étonne.

Avec un premier album considéré par la critique comme un coup de maître et plébiscité par le public, la fille de Jane Birkin et du cinéaste Jacques Doillon découvre le métier en grillant les étapes. Ce soir l'Orangerie du Botanique affiche sold out et un concert supplémentaire au Cirque Royal est déjà programmé pour le 12 mai 2013.

 

Il est 20h15 lorsque Lou et ses musiciens prennent possession de la scène et que la jeune femme entonne les premières phrases de "Defiant".  Des guitares rock bien sales portent sa voix qui possède cette jolie fêlure nasillarde qui fait son charme.

Le band enchaîne avec "One day after", ses roulements de batterie et toujours cette guitare omniprésente façon rock garage.

Assez statique derrière son pied de micro, Lou nous rappelle l'attitude qu'avait Jane Birkin jeune, timide, cachant son stress par des petits sourires, l'accent british en moins. Mème look, jeans et chemise ample, mème coiffure, méme air désinvolte qui ne manque pas de charme.

 

"Cette chanson s'appelle Jealousy, car je suis une femme jalouse..."  nous avoue t'elle avant d'entamer ce titre mid-tempo.

Elle dédicace ensuite le prochain titre à Jane Birkin.

"C'est le morceau préféré de ma mère" nous confie t'elle. Et c'est "Make a sound", titre rythmé et entêtant aux influences country.

Vient alors l'instant d'une reprise étonnante de "Should I stay or should I go" des Clash livré dans une version lente et assez bluesy, tres efficace. "ICU" enflamme ensuite l'Orangerie qui ovationne le titre avec lequel Lou s'est fait connaitre.

 

"Voici une belle ballade pour les filles trompées, si quelqu' un a envie de la danser..."dit elle en souriant.

 

"Je t'aime Lou" gueule un fan enthousiaste.

 

Et la jeune femme entonne "Same old Game", orgue hammond et guitare se répondent avec mélancolie.

 

Puis vient "Questions & Answers", joliment rythmé qui secoue l'Orangerie.

Sur ce genre de titre Lou Doillon se montre moins convainquante, sa voix  légèrement noyée sous le jeu des guitares.

"Devil or Angel" nous offre un bon moment et Lou s'exclame:

 

"Merci, quelle chance de vous avoir !, voici une chanson pour fermer les yeux et pour rêver..., elle s'appelle Huslaby "

 

Et sa voix légèrement cassée portée par les arpèges de guitare fait le reste.

 

Un piano sombre, la voix de Lou en mode récitatif et c'est "Places", qui nous fait penser à la grande Patti Smith de Horses par son ambiance et son rythme lent avant l'emballement final plutôt destroy et le retour au calme en fin de morceau. Le grand moment du concert, prolongé avec un "Real Smart" aérien et touchant.

 

C'est par la reprise de "Fever" que Lou termine la setlist prévue ce soir.

 

Le groupe vient saluer le public et la jeune femme reste sur scène pour deux titres intimistes seule avec sa guitare acoustique: "Next time I run into" et "Addiction", la toute première chanson qu'elle a composé.

 

Le public  en exige encore plus et le band au grand complet revient réinterpréter l'excellent "Places" pour le grand bonheur d'une foule conquise.

 

En 70 minutes Lou Doillon a démontré qu'elle est un joli diamant brut qui ne demande qu'à briller.

Il ne lui reste plus qu'à confirmer dans le futur tout le bien que l'on pense déjà d'elle.

 

JPROCK

 

Photos du concert par JPROCK ici: --------) link

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 12:11

 

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Le billet de JPROCK:

 

Il est 19h20 et le balcon de l'AB est déjà quasi rempli. La salle est plongée dans le noir et sur scène Teddy Thompson l'invité surprise de ce soir est déjà en action devant un parterre dégarni vu l'heure avancée.

Pendant ce temps, on assiste à un petit chaos dans les travées du balcon où chacun tente tant bien que mal de se trouver une place dans la pénombre ce qui n'est pas chose aisée.

 

pendant que tout ce petit monde s'installe, c'est Adam Cohen qui prend le relais sur le coup de 19h50.

Toujours aussi charismatique et sympa le fils du grand Leonard va une fois de plus nous enchanter avec ses chansons, sa voix chaude et son humour ravageur, comme il l'avait fait en aout dernier sur la scène du Magic Mirrors dans le cadre du Brussel Summer Festival. J'avais pu alors le rencontrer un bref moment et j'en garde un excellent souvenir.

Je ne peux que vous encourager à jeter une oreille attentive à son album "Like a Man" qui est un petit joyau du genre.

 

"Il est temps de chanter les chansons de maman..."lance Adam avec humour.

 

Et il entonne "So Long Marianne" de Leonard Cohen qui sera repris en choeur par le public. Entouré de Mai Bloomfield au violoncelle et au chant et de son fidèle Johnny Cash asiatique Don Miguel de la Chavez, Adam Cohen va se mettre le public en poche avec brio et on peut déjà s'attendre à un retour prochain de l'artiste à l'AB mais cette fois ce sera à coup sur en vedette, car il en a la carrure.

 

L'AB est maintenant remplie comme un oeuf pour l'entrée en scène de Rufus Wainwright.

Des petites bougies sont disposées ça et là de part et d'autre de la scène lorsque la voix a capella de l'artiste rejointe par des choeurs se fait entendre pour "Candles". Les lumières s'allument et le band apparait dans la lumière pour "Rashida" , "April Fools"et "The one you love".

Sept musiciens dont deux choristent entoure Rufus et le son est excellent. Avec un band pareil on se dit qu'on va avoir droit à du lourd, et ce sera le cas, du moins en partie, car ce concert va nous réserver quelques surprises.

 

Rufus évoque sa maman Kate Mc Garrigle, sa soeur Martha et ensuite il cède sa place à Teddy Thompson ( le fils de Richard Thompson) son guitariste pour "Teddy's song". Joli moment.

Retour ensuite sur scène de Rufus qui s'est changé et qui s'installe au piano.

a musique lui ressemble, précise, précieuse, parfois maniérée, souvent pop et sophistiquée lorgnant parfois vers la comédie musicale. Ce coté sucré, limite sirupeux peut agacer à la longue mème si c'est ce qui plait à la majorité de son public.

Les titres se suivent avec entre autres "Jericho" et "Perfect man". Avec l'aide de ses choristes Rufus interprète "One Man Guy", joli morceau tiré du répertoire de son père Loudon Wainwright 3.

C'est ensuite au tour de Adam Cohen de s'asseoir au piano pour une interprétation magique du célèbre "Everybody Knows" de qui vous savez. A mon sens ce titre fut un des meilleurs moments du concert. 

Suivent alors deux titres en français "Quand vous mourez de nos amours" de Gilles Vigneault (auteur québecquois comme Rufus) et "Je suis venu te dire que je m'en vais" de Serge Gainsbourg. Bel hommage rendu à la chanson francophone mème si l'interprétation du canadien tient plus du karaoké de qualité que de la réappropriation de ces deux titres.

S'ensuivent alors "Going to a town", "Montauk" et "14th Street", qui constituent une fin de concert sans fausses notes mais aussi sans aspérités ni surprises. Il est 22h05.

 

Et les surprises vont arriver au rappel.

Un angelot cupidon bodybuildé à moitié nu et vêtu d'un pagne virevolte sur la scène armé d'un  arc et d'une flèche qui se termine en forme de coeur. Il s'approche du micro et nous annonce que Rufus Wainwright est en fait l'incarnation du dieu grec Appolon, dieu du chant et de la musique, et que si nous voulons qu'il revienne, il faut le rappeler. Surgissent alors on stage les musiciens, le guitariste déguisé en magicien, un faux Mozart au piano, une choriste (dés)habillée en maîtresse BDSM, et divers personnages burlesques tous hauts en couleurs.

C'est alors que Rufus et Cupidon réapparaissent au milieu de la foule, le premier vêtu d'une toge, en sandales et portant une perruque blonde qui le fait ressembler au personnage bd d'Alix qui n'aurait plus vu un coiffeur depuis quelques mois. Le duo se dirige vers la scène où il est rejoint par une quinzaine d'hommes et femmes aux habits colorés et par un sandwich géant chantant (sic!) que Cupidon arbore fièrement comme un phallus alors que le maître de cèrémonie (comprenez Rufus) arrache sa perruque et son masque argenté et entonne "Gay Messiah".

Heuuuu...oui....bon...je n'ai rien contre, mais là c'est plutôt kitsh et le contraste avec le reste du concert est plutôt saisissant. Fini le concert classieux, place à la parodie ( en était ce une ?) délirante qui tourne en fiesta gay frôlant souvent le ridicule.

Pour Rufus il n' y a décidément pas de frontières entre les styles, cette fin de set en est la preuve irréfutable. 

Et dire que je trouvais que son show manquait un peu de folie !

 

"Merci Bruxelles, je vous adore !" lance le chanteur en sandales.

 

Les lumières se rallument, le public quitte la salle, et moi j'en ris encore...

 

Setlist:

 

Candles 

Rashida 

Aprils Fools 

The One You Love 

Teddy's Song 

Krystals Song 

Cig & Chocolate 

Out of the Game 

Jericho 

Perfect Man 

One Man Guy 

(Loudon Wainwright III cover)

Everybody Knows 

(Leonard Cohen cover)

Quand vous mourez 

Je suis venu te dire que je m'en vais 

(Serge Gainsbourg cover)

Band intro 

Going to a Town 

Montauk 

14th Street 

Encore:

grand finale 

Gay Messiah 

 

JPROCK

 

Photos du concert par JPROCK ici : ----------) link

 


 

 



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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 14:19

 

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Le billet de JPROCK:

 

Les membres de l' Alliance Bleue se sont  donné rendez vous ce soir au Cirque Royal pour venir communier avec leur grand prêtre illuminé : Sébastien Tellier.


Inventif , novateur, provocateur, insolent, doux dingue du rock alternatif, le français vient de sortir son quatrième album " My God is Blue" , l'album de la maturité comme disent certains .

Difficile de cerner cet électron libre du rock tant le personnage multi-facettes est imprévisible.

D'après le responsable du Cirque royal on attend un peu moins 4.000 fidèles ce soir et on frôle donc le sold out.

 

Mais avant la grand messe il nous faut purger nos âmes musicales avec Owlle.

Cette chanteuse française agée de 26 ans débarque avec son single Ticky Ticky et un EP tout frais.

Crinière de feu au vent la jeune femme nous propose un univers fait de nappes de synthés, de loops et de son omnichord, instrument construit de toutes pièces par l'artiste. Elle est épaulée par un multi instrumentiste ( guitare, claviers, synthés) et par un batteur. Avec sa voix haut perchée qui rappelle un peu celle d'Enya, Owlle nous emmène avec elle et ne nous lache plus pendant tout son set. Une artiste à suivre, assurément.

 

Lorsqu'à 21h05 les lumières du Cirque s'éteignent  une immense clameur s'élève de la foule.

Sur scène , le grand prêtre apparait tel le Messie en haut d'un escalier dans une fumée bleutée.

 

"Chers amis, l'Alliance Bleue vous souhaite la bienvenue...Ce soir ici à bruxelles nous célébrons notre amour de la liberté !"

 

Arborant fièrement ses lunettes noires et sa guitare en bandoulière, après sa prière à "Pepito", Sebastien se lance dans "Against the Law "suivi de "My Poseidon". Les machines et la guitare du maître font leur effet et les parties de transe sont fort réussies. On nage en plein amour...

"Cochonville", joué en quatrième titre va déjà porter le show à son zénith lorsque le grand gourou lance à son public cette invitation :

 

"Si parmi vous il y a des jeunes filles qui veulent venir danser nues sur scène, elles ont les bienvenues....et les jeunes garçons aussi....! 

 

Et de surenchérir quelques secondes plus tard en disant :

 

"Dans d'autres villes ils l'ont fait ! On est à Bruxelles ici, il parait que vous etes un public de fous ! Prouvez le moi ! "

 

Et les appels du maître sont entendus par une quinzaine de fans qui prennent la scène d'assaut et commence à se déssaper au son de la musique avec amour,innocence et bonne humeur.

Rassurez vous personne ne pratiquera le nu intégral nous avons droit à des filles en dessous affriolants et à quelques mecs en slip, pas de quoi non plus crier au scandale. n'empèche que la sécurité n'avait pas l'air rassurée.

Dans la salle c'est déjà la toute grosse ambiance et on n'en est qu'à trente minutes de concert.

 

La cérémonie continue avec "Fingers of Steel" et "Russians Attractions".

Entre les titres Sébastien parle à son public, disserte, laisse place à ses délires, le tout entrecoupé de vodka glace qu'un roadie lui apporte sur demande( il en boira au moins 7)et de clopes qu'il allume et rallume avec un plaisir non dissimulé.

Puis vient l'heure de "Kilometer". Sébastien Tellier alterne ensuite un titre superbe et envoûtant avec "Roche" et déclenche une transe libératrice avec "Sexual Sportwear".

Visiblement satisfait de lui même et de son public il s'éclame :

 

"J'ai l'impression que celle ci vous a bien plu, ça me fait plaisir !"

 

Il se permettra aussi une petite ballade déjantée parmi son public pendant "Divine".

 

Mais petit à petit la vodka fait son effet et porté par une transe intérieure l'homme se lâche, parfois un peu trop, comme pour cette version volontairement massacrée de "La Ritournelle" qui reste un de ses plus beaux titres.

S'ensuit alors un hara kiri musical volontaire et un chaos (dés)organisé.

Sébastien monologue, nous fait part de ses délires, baptise un fan sur scène en lui imposant les mains (sic !), démarre des titres pour ensuite les interrompre quelques dizaines de secondes plus tard , se marre, titube un peu, cherche ses notes au piano et repars avec génie pour un rappel composé de "l'Amour et la violence" et de l'entêtant "Yes it's possible".

 

La messe est dite, il est 22h50.

 

Mais le public en veut plus.

 

Sébastien revient, vodka et clope à la main...

 

" Merci mes amis. Vous savez le concert est fini depuis "Yes it's possible", mais je me sens bien ici avec vous et quand un gars me crie un titre,  il faut que je le joue...mais vous voyez où sont les sorties, je ne vous retiens pas... je vous préviens il va y avoir du génial mais il y aura aussi du médiocre...alors à vous de voir..."


Et de se lancer dans une superbe interprétation de la "Dolce Vita" de Christophe qu'il va interrompre quelques instants plus tard au milieu de la chanson. Frustration.

 

" Metallica" gueule une voix dans la foule. Et c'est parti pour une version courte de "Enter Sandman"...

 

Une autre voix lance " Led Zeppelin !" Là on n'y aura pas droit.

 

Et ce petit jeu va durer pres de 45 minutes. L'artiste va au bout de ses délires, perd pied , s'enfonce, se défenestre musicalement, puis renaît sur le morceau suivant, sans cohérence, sans calcul , juste pour le fun, au nom de cette putain de liberté d'expression qu'il dépeint avec génie dans ses albums.

 

" La sécurité me demande de terminer dans cinq minutes..., il faut les comprendre ils ont envie de rentrer chez eux. Je m'étonne d'ailleurs que vous aussi vous soyez encore là..." lance t'il après une énième gorgée de vodka.

 

Et les disciples de crier leur amour à leur messie bleu qui quitte alors définitivement la scène alors que les lumières se rallument.

 

Au final Sébastien Tellier a livré un concert comme on en voit rarement, celui d'un homme qui s'est mis à nu devant son public avec ses faiblesses, ses délires, sa fragilité , sa passion et son génie, frôlant quelquefois le ridicule pour mieux renaître l'instant d'après et étaler ensuite son talent.

 

Une idôle païenne.

Un homme libre, assurément...

 

JPROCK

 

Photos du concert par JPROCK : --------) link

 

 

 

 

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 13:39

 

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Le billet de JPROCK :

 

Les années 80 sont à l'honneur ce soir à l'Ancienne Belgique avec la venue de The Human League.

Forts d'un nouvel album "Credo" sorti dans les bacs en 2011 le groupe a repris le chemin des podiums et se produit ce soir dans la salle bruxelloise qui affiche quasi complet car il ne reste que quelques tickets disponibles.

 

Pour assurer la première partie l'organisateur a booké The Penelopes. Hélàs, il semble que le public de l'AB ne s'intéresse pas trop aux avant-programmes car lorsque le band monte sur scène  la salle n' est remplie qu'à 1/3 de sa capacité.

Ceci dit les retardataires ne ratent pas grand chose.

Sur scène trois mecs et une fille bassiste-vocaliste from London qui à grands coups de beats typés 80's pratiquent une pop dansante dont la particularité s'appuie sur des vocaux dédoublés par le lead singer et la bassiste sur fond de synthés. C'est sympa, c'est dansant, mais parfois limite question justesse et en résumé plutôt dispensable et peu mémorable.

 

Il est 21h et la salle enfin bien garnie s'apprète à accueillir The Human League.


Le groupe s'offre une entrée en scéne sur fond de musique de film(Exodus) et de projos colorés qui balaient la foule.

Un rideau se lève et dévoile le band et ses trois musiciens, dont deux synthés, juchés sur une estrade blanche. Ils attaquent avec "Sky" et la voix de Phil Oakey est quelques peu hésitante sur ce premier titre. Heureusement celà va bien vite s'arranger et The Human League va nous proposer un concert qui dans l'ensemble sera très réussi.

 

Le band enchaine avec the "Sound of the Crowd", "Open your heart" et "Heart like a wheel".

 

" Thank you very much Ancienne Belgique, we are the Human League ! " lance Philip Oakey.

T'inquiète Phil on sait qui vous etes... ;0)

 

Beats sulfureux, synthés claquants , mélanges de voix masculines et féminines, mélodies pop et textes engagés, le band n'a rien perdu de sa superbe et nous rappelle l'énorme succès qu'il eut pendant sa période dorée durant les 80's au grand bonheur des fans.

On continue le show avec" All I ever wanted", The Things that dreams are made of ", "Seconds" et "The Lebanon". En utilisant un lightshow très nightclub et des couleurs vives, le band joue la carte du classieux tandis que Phli Oakey arpente la scène de long en large se partageant entre Joanne Catherall, la brune, et Susan Ann Sulley, la blonde.

 

Changement de tenues et jupes courtes pour les deux filles du band et voici un titre de Hysteria : "Louise" !

La machine pop est lancée et atteint sa vitesse de croisière tandis que le public se lache. "One man in my heart" et ses jolies voix féminines , "Night People" ( l' équivalent new wave du Nightclubbing d'Iggy Pop), "Electric shock", "Love Action", on est en pleine nostalgie et chacun se laisse bercer par ces rythmes entêtants assez irrésistibles. Un dernier coup d'accèlérateur avec "Tell me when", l'excellent "Mirror Man" et "(Keep feeling) Fascination" et le groupe repart en coulisses.

 

Ils reviennent ensuite pour un final de toute beauté composé de "Goodbye bad times", l'immense number one hit "Don't you want me" qui sera repris en choeur par le public ,avant de terminer en beauté avec "Together in Electric Dreams".

Il est 22h35, la messe est dite et c'est heureux et le sourire aux lèvres que les spectateurs quittent le hall de l'AB.

 

Une cure de synthpop de temps en temps ça fait un bien fou...

 

JPROCK

 

Photos du concert par JPROCK ici : ------------) link

 


 

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 16:43

 

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Le billet de JPROCK:

 

Non pas une, mais trois premières parties ce soir avant le concert de Mark Lanegan au Cirque Royal de Bruxelles.

 

Lorsque j'arrive au Cirque c'est Lyenn qui est sur scène et ce que j'en entend du bar ne me donne pas vraiment envie d'en savoir plus.

Le temps d'avaler une blonde bien fraîche et je rejoins mon fauteuil lorsque Duke Garwood monte sur scène armé de sa seule guitare acoustique pour nous servir un set bluesy voix-guitare assez répétitif et passablement ennuyeux.

 

Il est 20h30 et c'est maintenant au tour de Creature with the Atom Brain de nous faire le show.

J'ai déjà vu le combo il y a quelques années au club de l'AB et il m'a fait bonne impression.

Lorsque le groupe belge monte sur scène le Cirque est bien rempli,excepté les derniers retardataires qui restent quant à eux collés au bar dans l'attente de la tête d'affiche de la soirée.

CWTAB c'est un son lourd et grungy sous un lightshow tamisé rouge et bleu, une rythmique qui martelle avec régularité composée d'une basse et de deux batteries qui laissent les guitares électriques s'exprimer dans de longues impros. Une section de cuivres vient rejoindre le band en cours de set et apporte une touche étrange à ce rock sombre très efficace. Trente minutes d'un rock lourd et inspiré qui confirme l'excellent souvenir que j'avais gardé du band.

 

Il est maintenant 21h25 et la salle est quasi sold out pour accueillir le Mark Lanegan Band.

Entouré d'une formation 100% belge composée de Jean Philippe De Gheest aux drums, de Steven Janssens à la guitare de Frederic Jacques à la basse et de Aldo Sruyf aux guitares et claviers l'ex leader des Screaming Trees va nous livrer une prestation de haut vol.

Chemise sombre, très statique derrière son pied de micro, Mark chante avec son âme et cette voix rauque crépusculaire si caractéristique et immédiatement identifiable. L'homme s'adresse peu à son public et reste planté quasi immobile durant tout le set en bord de scène sous un lightshow rougeâtre qui ne changera pas d'un iota pendant 90 minutes.

Et pourtant on ne s'ennuie pas un instant tant les compos sont passionnantes et que  le band est d'une redoutable eficacité. La basse ronfle, la batterie syncope, et les guitares aériennes nous emporte très loin.

Cette date belge du Blues Funeral tour est donc une réussite et nous emporte par le biais d' une setlist qui pioche dans le répertoire de Mark Lanegan mais qui emprunte aussi aux Screaming Trees (Black Rose way), aux Smoke Fairies ( Devil in my mind), à Leaving Train( Creeping of Lights Coastline) et aux Queens of the Stone Age ( Hangin' Tree). Le tout cloturé en rappel avec un "Methamphetamine Blues" de derrière les fagots, de quoi ravir un public de connaisseurs visiblement aux anges.

Après son concert Mark Lanegan a longuement dédicacé ses albums dans le foyer du Cirque Royal , petite cerise sur le gâteau qui ponctue avec classe une excellente soirée.

 

SETLIST :

 

The Gravedigger's Song 

Sleep With Me 

Hit the City 

Wedding Dress 

One Way Street 

Resurrection Song 

Gray Goes Black 

Devil in my Mind 

(Smoke Fairies cover)

Harborview Hospital 

Quiver Syndrome 

One Hundred Days 

Creeping Coastline of Lights 

(Leaving Trains cover)

Black Rose Way 

(Screaming Trees song)

Riot in My House 

Ode to Sad Disco 

St. Louis Elegy 

Tiny Grain of Truth 

 

Encore:

Hangin' Tree 

(Queens of the Stone Age song)

Methamphetamine Blues

 

JPROCK

 

Photos du concert par JPROCK ici : ---------) link

 

 
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