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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 14:22

 

 

 

Le billet de JPROCK :

 

Chanteur et auteur-compositeur américain John Grant est le membre fondateur des excellents Czars qui ont connu une carrière plus que respectée pendant une décennie allant de  1994 à 2004.

Depuis , le grand barbu officie en solo. En 2010 il sort un premier album Queen of Denmark en collaboration avec le groupe Midlake et l'album est élu disque de l'année par le tres respecté magazine britannique Mojo.

Il y a quelques mois un deuxième opus intitulé Pale Green Ghosts voit le jour sur le label Bella Union.

John y aborde sans retenue et parfois avec cynisme son ex addiction aux drogues et à l'alcool ainsi que son homosexualité totalement assumée. Le tout avec classe et humour.

 

Ce soir c'est en live qu'il défend son dernier né.

A 20h15 les premières mesures de "Ernest Borgnine" se font entendre dans l'Orangerie.

Sur scène John est entouré de quatre musiciens : guitare, basse, drums et un clavier+beatmaster.

 

 

 

L'américain se plante devant son micro et habillé d'un t shirt et d'un jeans trop large il parait un peu pataud avec sa manière de se déhancher au son de sa musique qui prête parfois à sourire, mais l'homme est sympa et surtout sa musique est étonnante.

 

" Good evening ! Thank you for coming ! " lance t'il à son public.

 

Devant lui l'Orangerie n'est pas sold out mais est correctement remplie par un public diversifié qui va de l'amateur de dance floor au féru de rock indé en passant par quelques couples homos touchés par ce grand bonhomme barbu et souriant. Il faut dire que son rock teinté d''électro fait mouche et sa voix douce et apaisante se marie parfaitement avec les rytmiques electro et les synthés.

 

 

 

Sans cesse partagé entre son pied de micro en front de scène et ses claviers John se livre à un étrange ballet d'aller-retour qui donne parfois le tourni. Les titres s'enchainent avec bonheur : "You don't have to", "Vietnam", "GMF", "It doesn't matter", "PGG", "Marz"et "Blackbelt".

John dédicace un titre "Snag" à un ami qui s'est suicidé mais retrouve rapidement le sourire ensuite pour une fin de concert qui sera composée de "Why don't you", "I hate this Town"  et de "Glacier" avec sa ligne finale de piano étonnante.

 

 

En rappel nous aurons droit au très beau "Queen of Denmark" dont les envolées de synthé très 70's rappelent parfois celles du Rick Wakeman de Yes, avant un dernier titre au piano "Caramel" en guise d'au revoir et prétexte à un joli solo de Moog.

Un beau concert, sans fioritures par un artiste atypique qui est loin d'avoir dit son dernier mot.

 

 

Texte et photos : JPROCK.

 

 

 

 

 

 


 

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 18:24

 

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L'avis de Mitch "Zoso" Duterck :

 

C’est à une soirée entièrement consacrée à « Genesis Revisited II » que Steve Hackett nous conviait hier soir dans la fournaise de l’Ancienne Belgique. 

L’endroit affichait sold out, c’est dire si les fans attendait l’évènement qui était d’importance. 

En effet, Steve Hackett ex-guitariste ô combien talentueux revisitait son back catalogue comprenant la période bénie (celle de Peter Gabriel) allant de 1971 à 1976.

Et en fait de programme souvenir, ce n’est ni plus ni moins qu’un « Best of Genesis » que l’homme entouré d’un band super efficace a joué pendant près de deux heures pour le plus grand plaisir de nos oreilles avides des hymnes de la Genèse, qui plus est, interprétés par un membre original.

 

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C’est parti avec « Watcher of the Skies » la plage qui ouvre le célèbre « Foxtrot » de 1972. 

Il n’y a pas photo, pour être sur scène ce soir là, il faut avoir des références en matière d’instrumentiste. 

La mention « Parfait » est le minimum syndical requis pour s’aligner aux côtés des autres musiciens qui non contents d’être multi-intrumentistes, se doivent également de savoir chanter. 

La scène est baignée d’un splendide jeu de lumières qui ajoute encore à la puissance émotionnelle des morceaux tandis que des projections d’images agrémentent ça et là des passages bien précis et de fort belle manière ce qui ne gâche rien à notre plaisir collectif. Car c’est bien de celà qu’il s’agit, de plaisir partagé par toute une communauté qui s’est donné rendez-vous pour célébrer les flamboiements sonores d’une musique qui est loin d’être défunte et qui à l’époque n’était pas encore baptisée-abrégée « Prog » mais bien « Eurock » pour ceux qui s’en souviennent.

 

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Bref, ça déroule formidablement bien en passant par « La Chambre aux 32 portes » avant d’aller faire quelques pas avec la « Reine de Maybe », cette éternelle pleureuse qui nous conte l’histoire du « Moonlit Knight ». 

Bravo a Nad Sylvan, le chanteur, car il ne cherche pas à se mettre dans la peau de Peter Gabriel, il lui rend hommage par son timbre de voix similaire.

Steve Hackett est non seulement un guitariste génial mais aussi un hôte charmant car jamais il ne se départit de son sourire « Made in England » mais de plus, il nous fait l’honneur de nous présenter les chansons en français. Chose remarquable ce soir, il n’y aura aucun coup de sifflet communautaire à se manifester comme c’est généralement le cas à Bruxelles lorsqu’un artiste, étranger de surcroît, « ose » s’exprimer en français. 

Ca fait plaisir d’être assis (oui je me fais vieux) parmi des gens civilisés.

 

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Un petit problème technique  vient perturber le bon déroulement de la soirée. Les claviers ne semblent pas pouvoir donner leur pleine mesure ce qui vaut à Steve l’honneur de nous l’expliquer (en français dans le texte, idem au micro). 

Il va donc y avoir un petit break qui va permettre aux techniciens appropriés de réparer (en anglais « to fix ») les branchements réfractaires. Malheureusement, cet intermède nous privera de « I Know What I Like » qui passera à la trappe pour que les ordonnances de police stipulant que les concerts doivent impérativement être terminés à 22.30 soient respectées. 

A peine dix petites minutes « d’Intermission » et c’est reparti : « In that Quiet Earth » et « Afterglow » nous rappellent que « Wind & Wuthering » est certainement le dernier des grands albums de Genesis avant qu’un certain Charles Phillip Collins (de son nom complet pour ceux qui voudraient le dénoncer) n’en fasse le potage insipide pour ménagère spécialisée en sauce pop-rock qu’on connaît.

Nous aurons droit à une merveilleuse version de « Entangled » avant d’attaquer les pièces de résistance que sont les complexes « The Musical Box » et « Supper’s Ready ». 

 

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Aucun de ces deux monuments n’a pris la poussière et si un jour on les retrouve dans la vitrine d’une musée ce sera uniquement pour témoigner à quel point ce Genesis là était génial. C’est tout bonnement "époustouflant" pour utiliser un qualificatif d’un de mes amis animateurs de radio.

Je ne me souvenais pas avoir entendu un triomphe pareil à l’AB, tout le monde est debout, du moins ceux qui n’ont pas les jambes coupées par tant de maestria sans que l’ensemble ne verse dans la démonstration complaisante propre à certaines élites musicales qui se reconnaîtront.

Le rappel a pour nom « Los Endos » : magistral, revu et corrigé avec un solo de sax et de guitare à l’unisson de toute beauté et d’une précision chirurgicale. 

J’en voit dejà qui sourient, eh bien ravalez vos remarques car c’était bien un sax dont jouait à merveille Rob Townsend. 

Des sax droits ça existe messieurs « je sais tout » !

 

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Merci Mister Steve Hackett, oui merci de ces moments jouissifs pendant lesquels on oublie que dehors il y a des gens qui n’ont pas la chance d’assister à un concert et que la seule musique qu’ils entendent est celle de leurs estomacs qui crient famine dans l’indifférence des rires des passants…qui passent et jamais ne s’arrêtent quand « The Lamb Lies Down On Broadway »

 

Texte :Mitch « ZoSo » Duterck

Photos : JPROCK

 


 


 


 


 

 

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 02:30

 

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Le billet de JPROCK :

 

En mai 2012 ils avaient mis le feu dans la grand salle de l'AB en première partie de Band of Skulls.

Onze mois plus tard The Sheepdogs sont de retour en tête d'affiche dans une Rotonde du Botanique qui affiche complet.

Originaires de Saskatoon, Ewan Currie ( vocals-guitar), Leot Hanson (lead guitar), Ryan Gullen (bass) et Sam Corbett (drums) propose une musique qui lorgne du coté du Allman Brothers band avec une touche de Lynyrd Skynyrd et un zeste de Wishbone Ash pour les twins guitars qui jouent très souvent à la tierce.

En 2012 le band canadien signe sur Atlantic records et voit un premier album éponyme ( qui est en fait le 4e, les autres ayant été distribués via un label canadien) distribué à grande échelle chez nous.

Bardé de récompenses avec notamment trois Juno awards dont Rock album of the year , Best new group et single of the year pour "Who ?", le band s'attaque maintenant à l'Europe.

 

Mais avant de pouvoir à nouveau revoir les excellents Chiens de Berger,nous avons droit à un support act assuré par Madé J.

Lorgnant du coté de la scène garage rock, influencé par The Sonics, Reverent Horton Heat ou les débuts du punk, ce musicien d'origine balinaise sorte de globe-trotter passé par les USA, Hawaii, l'Australie et Bali , pioche dans ses voyages pour alimenter son style. Résident actuellement en Belgique l 'homme qui a jammé avec Keziah Jones, écume les scènes et promotionne son nouvel album  intitulé Das Rumble.

Ce soir Madé J livre un set hautement énergique et jubilatoire qui ne tarde pas à convaincre la majorité du public présent. En fin de gig il jettera quelques exemplaires de son cd dans la foule pour le plus grand bonheur des spectateurs des premiers rangs.

Un set brûlant de quarante minutes qui nous encourage à aller revoir cet artiste au BSF en aout prochain.

 

Mais voici que montent sur scène The Sheepdogs.

Immédiatement le groupe nous amène dans son univers rock-blues avec un instrumental super efficace.

 

"Hello friends, we are the Sheepdogs !" lance Ewan Currie.

 

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Et le band enchaine avec "Gonna be myself" suivi de "I need help" et "Southern dreaming".

Vocalement les harmonies sont très réussies et au niveau cohésion musicale le band est parfaitement au point. Ca transpire le rock et le blues par tous les pores et les guitares s'entremèlent avec un réel bonheur.

La section rythmique est elle aussi époustouflante et Ryan Gullen, le bassiste, nous rappelle dans sa gestuelle et son jeu le Glenn Hugues de la grande époque du Purple.

 

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En live, le band est renforcé par un claviériste qui apporte de l'ampleur à sa musique et qui se fendra mème d'un solo de trombone ( !).

Avec des titres comme entre autres "The one you belong to", "Who?", "Javelina ! ", "Learn & Burn", le génial "I don't know" et "How late How long", le groupe met une nouvelle fois le feu à la Rotonde et on ne peut qu'apprécier le talent de ces musicos qui redonnent un joli coup de fouet à un style inspiré du rock made in 70's. Carton plein pour les canadiens qui sortent de scène sous une belle ovation.

 

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Bref si vous les avez raté cette fois ci et que vous ètes fan de classic rock ou de southern rock vous n'avez aucune excuse de les manquer une nouvelle fois lorsqu'ils repointeront leur bout du nez chez nous.

Ce band est une machine de guerre, vous voilà prévenus !

 

Texte et photos: JPROCK.

 


 

 

 


 

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 00:32

 

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L'avis de Mitch " Zoso " Duterck :

 

Le Spirit of '66 affichait "Sold Out" pour la venue du légendaire Cactus formé en 1970, ceux que l'on appelait le Led Zeppelin américain. 

Deux des membres originaux font encore partie du groupe et non des moindres car il s'agit du célèbre batteur Carmine Appice (Vanilla Fude, Cactus, King Cobra, Blue Murder, Beck Bogert Appice, Derringer, etc) et du guitariste Jim McCarthy (Rockets, Mitch Ryder, Detroit Wheels). Ils se sont adjoint les services de Pete Bremy qui remplace le bassiste Tim Bogert malade et de Jimmy Kunes au chant et à l'harmonica.

 

D'entrée de jeu, le ton est donné avec le classique "Long Tall Sally" suivi directement de "Swim". On prend la claque tout de suite, pas besoin d'attendre! Pan! Nous voilà directement catapultés dans ces fameuses années 70 tellement riches au niveau de la création et de la qualité des groupes. La Gibson Les Paul Custom noire de Jim McCarthy à ce son gras, tellement typique  avec un sustain incroyable et unique. C'est épais, ça dégouline des amplis et des murs, la salle est surchauffée et le public conquis. Ca sent le blues et le rock à mort.

 

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Cactus couvre surtout les deux premiers albums de 1970 et 1971 avec notamment un superbe "Can't Judge A Book By The Cover". Jimmy Kunes me fait penser à Paul Rodgers non seulement de par son attitude scénique mais aussi par son interprétation et son grain de voix. Il me confiera d'ailleurs être un fan absolu du célèbre chanteur de Free, celui qu'on appelait déjà "The Voice" bien avant que le concept n'ait germé sur nos écrans.

 

Pete Bremy est un bassiste hors-pair, pas le genre a rester les doigts scotchés sur les toniques, il phrase continuellement sur sa basse à 6 cordes ! Instrument pour lequel Tim Bogert lui a donné quelques trucs de vieux routier me dira-t-il, notamment au niveau de l'accordage.

 

L'autre l’album qui a la part belle ce soir, c'est le "Cactus 5" de 2006, un solide album passé inaperçu sauf aux yeux des fans et du public averti. Nous aurons droit à 6 titres dont le fabuleux "Electric Blue" ou encore un "Evil" d'enfer juste avant le solo de batterie.

 

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Car la cerise sur le gâteau ce soir c'est le solo de Carmine Appice qui nous montre toute l'étendue de son talent et de sa dextérité, prouvant par là même que sa réputation de grand batteur n'est nullement usurpée. 

En plus, l'homme à de l'humour qui le conduira à quitter ses fûts pour rejoindre seul le devant de la scène d'où il nous gratifiera d'un solo de baguettes qui tient autant de la leçon de rythme que de la jonglerie. 

Ceux qui étaient présents hier savent de quoi je parle.

La fin de concert nous offrira le rappel attendu avec "Rock 'N' Roll Children" électrique à souhait. 

Cactus pense  le concert  fini, mais le public ne l'entend pas de la sorte et le groupe ne peut faire autrement que de nous offrir en second rappel une version bluesy à souhait de "Game".

 

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Voilà qui termine cette fantastique soirée d'1h50 qui nous à pourtant paru tellement courte. 

Si vous ne connaissez pas encore ce groupe légendaire, sachez qu'ils seront de retour pour une tournée d'été, alors ne les ratez pas, vous n'avez plus aucune excuse maintenant. 

Bon, là-dessus, un petit coup de "Parchment Farm" me fera le plus grand bien, à moins qu'un "Big Mama Boogie"...

 

Texte et photos : Mitch " Zoso " Duterck.

 

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Line up : 

Jim McCarthy : Guitar

Carmine Appice : Drums & Backing Vocals

Jimmy Kunes : Vocals & Harmonica

Pete Bremy : Bass & Backing Vocals

 

Setlist :

01. Long Tall Sally. * (One Way...Or Another - 1971)

02. Swim. * (Hot 'N' Sweaty - 1972)

03. One Way...Or Another. * (One Way...Or Another - 1971)

04. Bro Bill. * (Cactus - 1970)

05. Can't Judge A Book By The Cover. * (Cactus - 1970)

06. Electric Blue. (Cactus V - 2006)

07. Muscle & Soul. (Cactus V - 2006)

08. Electric Blue. (Cactus V - 2006)

09. The Groover. (Cactus V - 2006)

10. Evil. (Restrictions - 1971)

11. Carmine Appice Drum Solo.

12. Big Mama Boogie. (One Way...Or Another - 1971)

13. Parchment Farm. (Cactus - 1970)

14. Rock'n'Roll Children. (One Way...Or Another - 1971)

15. Game. (Cactus V - 2006)

 


 


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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 15:11

 

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Le billet de JPROCK :

 

Joe Cocker fait partie de ces légendes du rock que je vénère.

Impossible pour moi de rater un passage sur scène en Belgique de cette icône, son interprétation de "With a Little help from my friends" à Woodstock fait partie de mon top 5 des meilleurs morceaux de l'histoire du rock, ni plus ni moins. Le genre de truc qui vous fiche la chair de poule à chaque écoute !

 

Ce soir c'est au Lotto Arena d'Anvers que le natif de Sheffield a donné rendez vous à son fidèle public.

La salle affiche quasi sold out et ce n'est que justice car le dernier album de l'ami Joe, le bien nommé  Fire it up est un de ses meilleurs opus depuis longtemps.

 

En support act nous avons droit à Paul Michiels la moitié du célèbre groupe belge Soulsister, et franchement on passe un bon moment. Paul, très à l'aise sur les planches  nous propose un set sympathique et énergique parfois un peu jazzy lorsqu'il y va d'une reprise du "Over the rainbow" de Judy Garland, lorgne aussi vers le rock n'roll avec "C'mon Everybody" d'Eddie Cochran et s'éclate au final sur le fameux "The way to your heart", hit incontournable et imparable de Soulsister. Un Leyers, Michiels & Soulsister qu'on aimerait revoir d'ailleurs plus souvent sur scène.

Trente minutes vachement agréables, une excellente mise en bouche avant le plat principal.

 

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Il est 21h et Joe Cocker monte on stage sous un tonnerre d'applaudissements.

"I come in Peace" nous annonce t'il avec ce premier titre bien vite suivi  des incontournables "Feelin Allright" et "The Letter" volé aux Box Tops.

 

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Joe est en forme, sa voix incroyable reste unique et puissante et autour de lui  deux choristes sexy et un band de vieux requins assurent avec brio.

"When the Night Comes" prétexte a un superbe solo de guitare  électrique précède "You love me back".

Joe nous soigne ensuite énergiquement avec "I'll be your Doctor" avant de calmer le jeu avec "Up where we belong chanté en duo avec une de ses choristes."

Arc-bouté derrière son pied de micro, torse bombé et mains agitées par de petits spasmes, Joe éructe toujours avec ce groove étonnant qui n'appartient qu'à lui, et mème s'il tient moins longtemps certaines notes qu'il y a quarante ans l'homme reste un incroyable performer. 

Question titres on boit du petit lait avec "Come Together" emprunté aux Beatles puis "Eye on the Prize" avant qu'il ne s'attaque à "You don' need a million dollars", "You are so beautiful" et "Younger"  en mode acoustique.

Lorsque Joe enflamme ensuite "Fire it up", le public se lève et se lache.

 

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Le vieux lion rugit alors de plaisir et se lance dans une suite effrénée de hits parmi lesquels "N'oubliez jamais", "You can leave you hat on", "Unchain my heart", et l'hyper attendu "With a  little help from my friends", son orgue envoûtant, ses rugissements et son blues à nous déchirer les tripes.

Jamais titre ne fut autant sublîmé par son interprète que cette version incroyable auprès de laquelle l'original ,pourtant excellent, paraît bien pâle.

 

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Le public en veut plus et rappelle son idôle.

 

"Summer in the City", clin d'oeil aux Lovin' Spoonful et "Cry me a river"en mode rythm' n blues terminent en beauté un concert sans surprise mais qui n'a jamais déçu.

 

See you next time Joe and take care. We love you !

 

http://sphotos-h.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/529634_502050766475637_34082248_n.jpgTexte et photos : JPROCK.

 

 

 

 

 

 

Setlist :

1.I Come in Peace 

2.Feelin' Alright 

(Traffic cover)

3.The Letter 

(The Box Tops cover)

4.When the Night Comes 

5.You Love Me Back 

6.I'll Be Your Doctor 

7.Up Where We Belong 

8.Come Together 

(The Beatles cover)

9.Eye on the Prize 

10.You Don't Need A Million Dollars 

11.You Are So Beautiful 

(Billy Preston cover)

12.Younger 

13.Fire It Up 

14.N'oubliez jamais 

15.You Can Leave Your Hat On 

(Randy Newman cover)

16.Unchain My Heart 

(Ray Charles cover)

17.With a Little Help from My Friends 

(The Beatles cover)

Encore:

18.Summer in the City 

(The Lovin’ Spoonful cover)

19.Cry Me a River 

(Julie London cover)

 

 
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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 00:43

 

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L'avis de Mitch" Zoso" Duterck :

 

A l'origine, le guest de luxe devait être Alvin Lee mais son décès inopiné a quelque peu chamboulé le programme. 

Le concert a toutefois été maintenu et c'est avec d'autres invités que Johnny Winter se produit ce dimanche 7 avril à l'Olympia. 

Excusez du peu, il est accompagné de son frère Edgar au saxo et clavier qui ouvrira le concert par son célèbre succès "Free Ride" de 1973 suivi d'un traditionnel "Texas Guitar Boogie Shuffle" pour lequel le génial Robben Ford rejoint le groupe sur scène. 

 

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C'est bien parti même si de ma position pourtant préférentielle, le son n'est pas très bien réparti au niveau de la balance des voix et des instruments, mais ne boudons pas notre plaisir. 

Vient ensuite, celui que tout le monde attends : Johnny Winter, la légende qui était déjà là à Woodstock ça vous donne une idée de la moyenne d'age dans le public. 

Et c'est parti avec Johnny B. Goode. Le moins qu'on puisse dire c'est que l'homme est en forme, il vient prendre place seul et commence le concert debout avant de se poser sur son tabouret alors que la dernière fois on le soutenait et il faisait peine à voir. Tant mieux pour nous si il est ok et il l'est croyez-moi. Mais peu importe car, une fois en place, la guitare bien calée et le micro poisitionné la magie opère. 

Certains ont eu de mauvaises expériences avec Johnny Winter en concert, je dois être privilégié car aucun de mes trois concerts répartis sur un nombre "x" d'années ne m'a jamais déçu, c'est très bon! 

Et ce soir, ce sera de même facture. 

Le public français est très réceptif et il y cette ambiance particulière liée aux concerts de blues, le genre de truc où chaque intervention d'un instrumentiste est applaudie. 

On enchaîne avec "Good Morning Little Schoolgirl" et on sent l'ombre d'Alvin Lee planer sur scène. 

Viendront ensuite d'autre standards comme "Got My Mojo Working" de Muddy Waters, "Killing Floor", ou encore une reprise du "Jumping Jack Flash" des Rolling Stones. C'est guitare à mort et c'est tant mieux, Rock'n'Roll, Boogie, Blues, ça swinge ! 

 

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Le seul regret c'est que Robben Ford ne soit pas plus exploité, mais d'un autre côté, c'est un concert de Johnny Winter non? L'homme a un touché et un phrasé de guitare bien à lui, empreint de jazz et c'est tout bon. 

Le concert suit son cours et ça fleure bon ces fameuses sonorités texanes propres au blues de là-bas. 

Pour les rappels, la fameuse Gibson Firebird fait son apparition et vous imaginez ce que ça donne avec le bottleneck que le maître manie à la perfection. 

Le temps d'un "Dust My Broom" d'anthologie et d'un "Highway 61 Revisited" d'enfer et c'est fini. Je n'ai pas vu le temps passer. 

Que c'est bon cette musique qui vous remplit la vie !

 

Texte et photos : Mitch" Zoso" Duterck.

 


 

 


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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 23:15

 

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L'avis de Mitch" Zoso " Duterck :


 

En ce qui me concerne, c'est mon 7ème concert des Rival Sons.

Rendez-vous étais pris avec mon pote Scott Holiday, guitariste, pour une interview à 18.30. J'ai la chance de pouvoir déjà discuter un peu avec Jay et Scott en extérieur avant la "vraie" interview et le moins qu'on puisse dire c'est que la hausse de popularité des Rival Sons ne change pas les hommes, ils sont toujours aussi sympathiques et disponibles.

 

Après ma demie-heure de questions/réponses je regagne ma place au 1er rang du balcon, presque plein centre et j'attends avec imaptience ce fameux concert. 

Cette fois, les Rival Sons ont pris leur envol et c'est en vraie tête d'affiche qu'ils occupent les salles. Londres est en quelque sorte "the rendez-vous" de la tournée européenne et c'est "sold out". 

Grosse ambiance et un son très puissant pour ce concert extraordinaire qui va encore une fois prouver tout le talent de ce groupe originaire de Long Beach. Pas de perte de temps entre les chansons, c'est direct, électrique à mort et efficace comme (je) on l'aime. 

 

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Jay Buchanan est à nouveau extraordinaire, c'est à mon avis la meilleure prestation à laquelle j'ai assisté. Il y a en cet homme tout ce qu'on peut espérer quand on est chanteur : la voix, chaude, sensuelle, puissante et une aura formidable, un charisme à la Jim Morrison, Janis Joplin ou encore Robert Plant ! Cet homme a un talent incroyable. 

Scott Holiday montre une fois de plus qu'il est un guitariste non seulement doué mais qui a tout compris à l'instrument car il n'en fait jamais trop, pas de démonstrations inutiles, mais quelles couleurs de sons, quelle palette auditive ! Il y a en lui du Jimi Hendrix mélangé à du Jimmy Page, mais sans copier.

 

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La musique de Rival Sons, est comme celle de Led Zeppelin, une constante explosion de "light & shade", d'ombre et de lumière. 

Le public est séduit et l'ambiance est très chaude. A mon sens, le moment fort du concert est "Manifest Destiny Part I". Ce morceau est tout simplement une pure merveille, déjà un classique de la la musique Rock, un incontournable. Il y a cette magie qui fait les grandes chansons et qui les distingue des autres. A certains moments, on est plongé dans "When the Levee breaks " de Led Zeppelin et dans "Machine Gun" de Jimi Hendrix mais sans jamais copier, c'est ça aussi le génie de Rival Sons, ces musiciens ont leur propre identité et chacun amène ses influences dans les compositions pour offrir des albums aux couleurs multiples, un arc-en ciel de sons et de climats envoutants. 

Michaël Miley et Robin Everhart sont probablement ce qui se fait de mieux comme section rythmique à l'heure actuelle. Ils sont d'une efficacité mortelle. 

Pour les fans, Scott m'a livré en exclusivité qu'il y aurait du "Live" à venir en DVD, CD, etc... 

Un fabuleux concert d'un groupe qui l'est tout autant. Si vous ne conanissez pas encore ce groupe génial, foncez chez votre disquaire et achetez tous leurs albums, vous ne le regretterez pas. 

Un très grand merci spécial à Talita Janice pour sa gentillesse, sa disponibilité et son excellent travail aux côtés des Rival Sons.

 

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Texte et photos : Mitch "ZoSo" Duterck

 

Setlist : 01. You Want To. 02. Get What's Coming. 03. Wild Animal. 04. Gypsy Heart. 05. Torture. 06. Memphis Sun. 07. All The Way. 08. Until The Sun Comes. 09. Jordan. 10. Manifest Destiny Part I 11. Keep On Swinging 12. Pressure And Time. 13. Sacred Tongue (1st time played) / Face of Light 14. Drum Solo 15. Soul. 

 

Line up : Jay Buchanan : Lead vocals. Scott Holiday : Guitars, backing vocals. Robin Everhart : Bass, backing vocals. Michael Miley : Drums, backing vocals.

 


 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 00:30

 

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L'avis de Mitch "Zoso" Duterck :


 

Deborah Bonham : Vocals, tambourine

Peter Bullick : Guitars, mandolin, backing vocals

Ian Rowley : Bass, acoustic guitar, mandolin, harmonica

Gerard Louis : Keyboards, acoustic guitar, backing vocals

Rich Newman : Drums

 

 

Grâce à la gentillesse de Laurent Milliet, le tour manager français, j'accède à la loge de Deborah Bonham à 20.15. 

La dernière fois que je l'ai vue en concert c'était en 1990 à Londres.

Emotions que de revoir la soeur de John Henri "Bonzo" Bonham. Elle est accueillante, souriante, très chaleureuse et ses musiciens sont de la même veine, très disponibles et sympathiques. 

Dans le groupe, personne ne joue la star désagréable, chaque musicien est un artiste complet, et donc quelqu'un de simple et de modeste. Pendant 45 minutes, nous allons discuter comme de vieux amis, de tout, de rien, de musique, de la carrière de Debbie, du nom qu'elle porte fièrement et qu'elle revendique.

Deb est très volubile et elle parle sans retenue de tout ce qu'elle aime, de tout ce qu'elle a vécu, et c'est un peu comme si on accédait à l'histoire d'une famille au travers du grand livre de ses souvenirs. Elle porte un teeshirt de led Zeppelin et, autour du cou, une chaîne à laquelle pendent les trois cercles entrecroisés, symboles de son frère John disparu le 25.09.1980 à l'âge de 32 ans. Deborah est très attachée à sa famille et à la musique bien sûr, de même que son Neveu Jason (fils de John) et Zoe, sa soeur, également musiciens. 

Le temps passe vite, très vite, trop vite, et il est déjà temps de se séparer.

Quarante minutes d'interview, je n'en espérais pas autant et je suis encore plus surpris quand elle m'invite à repasser dans les loges après le concert !

Je promets, je serai là. Le concert de promotion de "Spirit" son nouvel album peut commencer.

 

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Très bonne ambiance dans la belle salle de l'Esplanade, un public de connaisseurs manifestement. 

On commence par "What It Feels" et "Feel so Alive" deux titres rock de l'album "Spirit", c'est tout bon, on sent que le groupe est bien rodé. "Rich Newman" le petit nouveau montre tout son métier à la batterie, il possède parfaitement le répertoire. Il faut dire que Rich a joué aux côtés de Rory Gallagher et De Steve Mariott (Humble pie), ce n'est pas n'importe qui. Viennent ensuite deux chansons de "Duchess" l'album de 2008 : le funky "Jack Past 8" et "Pretty Thing" . On sent les diverses influences de Deborah Bonham s'exprimer au travers de ses chansons : Led Zeppelin, Bonnie Raitt, Otis Redding, Stevie Nicks, Etta James pour ne citer que ceux-là. 

La musique de Debbie est très variée car on y retrouve du folk, de la country, du Rythm and Blues, du Rock, le tout est extrêmement bien dosé et très agréable à écouter.

La grande dame fera l'effort de s'exprimer en français pendant tout le concert, geste qui sera très apprécié par le public.

 

Le concert se déroule de très belle manière et nous voilà arrivés au 8ème morceau. 

Elle l'annonce en disant : "vous connaissez peut-être le prochain morceau, c'est d'un album de mon frère" (tonnerre d'applaudissements), "mais ce soir je le dédie à Tanguy et Michel qui viennent de Belgium pour nous, et qui sont de très grands fans de Led Zeppelin. Alors c'est pour vous" dit-elle en nous montrant. Wouaw! le choc, surprise énorme pour moi! Me faire dédicacer un morceau de Led Zeppelin à moins de deux heures de mon anniversaire..! Merci Debbie, merci mille fois! 

Et c'est parti pour une version très moyenageuse de "The Battle of Evermore" au cours de laquelle Madame Bonham fait jeu égal avec Sandy Denny la chanteuse de Fairport Convention qui donnait la réplique à Robert Plant sur la version originale. On se rend compte aussi à quel point il est difficile de chausser les bottes de Robert Plant d'ailleurs présent sur "Spirit" le nouvel album à paraître. Le concert se poursuit avec des titres des divers albums de Deborah Bonham jusqu'au sublime "No Angel" extrait de "The Old Hyde" (2001), morceau blues à mourir au cours duquel Debbie laisse vraiment s'exprimer ses racines.

 

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A genoux sur la scène elle nous revisite avec toute sa sensibilité les racines du blues, glissant au passage quelques phrases tirées de "Since I've Been Loving You" de Led Zepplein ou encore de "Respect" d' Aretha Franklin. Ce morceau est monstrueusement beau. 

Et ce qui va terminer le set l'est tout autant, avec la sublime chanson "The Old Hyde" qui est une véritable ode à la famille. The Old Hyde c'est aussi le nom de la maison familiale des Bonham. C'est avec une très grande pudeur que Deborah se retourne vers le fond de la scène pour verser des larmes d'émotion mais aussi d'espoir à la fin du morceau qui reçoit une standing ovation.

 

Le rappel mettra tout le monde d'accord et debout aussi, c'est le fameux "Rock And Roll" de Led Zeppelin. 

Un magnifique concert d'1h30 qui me laissera toujours un souvenir particulier.

 

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Retour dans les loges et échanges de commentaires et de rires avec le groupe. 

Vivement la prochaine fois, si elle vient en Belgique, Deborah m'a proposé de monter sur scène avec elle pour faire un duo sur un titre de led Zeppelin! Deal !

 

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Texte et photos : Mitch"Zoso" Duterck

 

Setlist :

 

01. What It Feels. (Spirit - 2013)

02. Feel So Alive. (Spirit - 2013)

03. Jack Past 8. (Duchess - 2008)

04. Pretty Thing. (Duchess - 2008)

05. I Need love. (Spirit - 2013)

06. Fly. (Spirit - 2013)

07. Spirit. (Spirit - 2013)

08. The Battle Of Evermore. (Led Zeppelin - 1971)

09. Rainbirds. (Spirit - 2013)

10. Take Me Down. (Spirit - 2013)

11. Stop Now. (The Old Hyde - 2001)

12. Grace. (Duchess - 2008)

13. No Angel. (The Old Hyde - 2001)

14. Duchess And The Shuffelmeister. (Duchess - 2008)

15. Devil's In New Orleans. (The Old Hyde - 2001)

16. The Old Hyde. (The Old Hyde - 2001)

17. Rock And Roll. (Led Zeppelin - 1971)

 


 
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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 13:24

 

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Le billet de JPROCK :

 

Sympathique lieu que le Dépot situé au 12 Martelarenplein à Louvain.

 

Ce soir Huey Morgan , la tête pensante des Fun Lovin Criminals investit les lieux en compagnie de son nouveau projet solo : Huey & the New Yorkers.

 

Lorsque Mike Marlin prévu en support act monte sur scène le foyer est à moitié rempli et va se gorger de monde au fil de sa prestation.

 

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Mike Marlin c'est une excellente surprise, et le moins que l'on puisse dire c'est que le londonien a eu un parcours atypique.

Après avoir joué dans divers groupes locaux lorsqu'il était étudiant à l'université d'Oxford il met ensuite sa carrière de musicien au second plan durant les 80's et les 90's  tout en continuant à écrire des morceaux qui ne verront jamais le jour. En 2009 il revient à la musique et enregistre son premier album " Nearly Man" sur un petit label AMP Productions, recrute un band, et donne des concerts au Royaume Uni.

Les critiques sont dans l'ensemble assez bonnes et en 2011 il rejoint The Stranglers en opening act de leur tournée Black & Blue avant d'ouvrir sur 18 dates sur la tournée anglaise de Big Country.

En 2012 Mike Marlin réaccompagne The Stranglers sur la route durant leur tournée estivale alors que sort son deuxième opus " Man on the Ground".

Doté d'une voix chaude et grave qui se situe dans la lignée de celles de Nick Cave et de David Bowie, Mike Marlin compose des rock songs traditionnels, et sur scène guitares tranchantes et groove blues rock sont au rendez vous. Et ce soir il va nous donner un bel aperçu de son talent.

Le barbu sympathique demande au public de se rapprocher de la scène et rapidement il séduit la foule avec des compos très réussies comme "Amazing", "War to begin", "The Murderer"," Forgive me yet", "Grand Reveal", "Girl on the Roof" (le single),"Doesn't care", "Skull beneath the Skin" et l'excellent "The Magician" qui cloture le set de bien belle manière.

En résumé, quarante cinq minutes au top qui donnent envie de revoir live le talentueux Mike et son band dès que l'occasion se représentera.

Pour info, Mike Marlin vient de sortir un nouvel album intitulé Grand Reveal ( AMP Mucic Productions) que vous pouvez vous procurer chez tous les bons disquaires ou sur son site internet : www.mikemarlin.co.uk .

Découvrez le et soutenez le, il le mérite !

 

Il est 22h00 lorsque Huey et ses New Yorkers montent sur scène sous les applaudissements du public.

 

Je suis devenu fan de Huey Morgan depuis ce Pukkelpop dans les années 90 où je l'ai vu soulever la foule du festival avec ses Fun Lovin Criminals. Irrésistible. Ce mélange de blues, de rock, de jazz, de hip hop, de funk et de reggae a toujours déclenché chez moi un sentiment jubilatoire de ce qui pour moi EST réellement la musique newyorkaise d'aujourd'hui.

 

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Mais revenons au concert de ce soir.

Sur scène les cinq hommes démarrent avec "Stick it" et le ton est donné, ça sent la sueur et le groove funky comme on l'aime.

Huey est posté juste devant moi, lunettes noires et chemise en jeans couvrant ses nombreux tatouages alors que sa voix rauque se marie à la perfection à son jeu de guitare cinglant sur "Dirty Bird". Car Huey Morgan est un putain de bon guitarsite m'sieurs dames ! Woaw !

Hélàs un incident technique avec les claviers force le band à interrompre le show durant vingt longues minutes avant de revenir de plus belle devant un public déchainé pour un concert qui continue à etre éblouissant.

Les titres s'enchainent : "Let my People", "Shaniqua", "Ripple", "The Way it was", "It's Allright" funky à mort et "Fall into me" ballade crépusculaire qui vous prend aux tripes. Quand on aime ça, on boit du petit lait.

Huey plaisante avec le public, s'amuse sur scène, on voit que l'ex marine devenu musicien et DJ est comme un poisson dans l'eau quand il est "on stage".

 

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Avec "NY Bluez", "She Gone" et "Let the good times roll", la machine de guerre que sont les New Yorkers redémarre sur les chapeaux de roues. Et c'est avec le génial "Christmas by the side of the Road" suivi de "White Guard" que Huey nous assène le coup fatal et nous abandonne vannés mais heureux à notre funeste sort.

 

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Un grand concert et un grand artiste, les absents une fois de plus ont eu tort.

Huey for President !

 

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 23:40

 

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L'avis de Mitch "Zoso" Duterck :

 

 

Status Quo - Hammersmith Appolo, London le 16.03.2013.

Durée : 1h35 

Francis Rossi : guitars & Vocals ** Rick Parfitt : guitars & Vocals * Alan Lancaster : bass & Vocals *** John Coghlan : Drums 

 

Cela fait près de 30 ans que ce line-up du Quo n'avait plus joué ensemble puisque John Coghlan (batteur) quittait le groupe en 1981 et que Alan Lancaster (bassiste) montait sur scène pour la dernière fois au Live Aid en 1985. Le bassiste quittera ensuite l'Angleterre pour Sydney où il réside depuis. Sa santé n'est pas des meilleures et c'est avec un certain pincement au coeur qu'on le regarde se déplacer sur scène avec difficultés, lentement, la démarche en canard. 

Né le 7 février 1949, Alan est le membre fondateur du groupe avec Francis Rossi et ces 10 concerts anglais vont le rappeler aux fans de la deuxième époque (post 1977) car d'emblée c'est lui qui entonne les 1ers morceaux du répertoire dont il va d'ailleurs interpréter la majorité des morceaux. Il était le lead chanteur avant que Francis Rossi ne reprenne le catalogue à son compte. La voix n'a pas changé et le jeu de basse est toujours aussi efficace. Seuls les cheveux ont blanchi. 

John Coghlan, lui, a pris quelques kilos et sa longue chevelure noire a disparu au profit d'une coupe classique, mais derrière les fûts on identifie immédiatement la signature Status Quo. 

 

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D'entrée l'ambiance est au top car les fans du Quo sont les plus fidèles du circuit rock et avec un groupe qui a commencé ses activités en 1967 sous le nom de Status Quo, vous devez vous douter que la moyenne d'âge du public n'est pas loin des 50/55 ans. 

La scène est dissimulée par un grand voile noir sur lequel la pochette de l'album "Hello" est reproduite, à savoir les 4 silhouettes en blanc. 

Lorsque le rideau tombe, ceux qui l'avaient oublié vont très vite réaliser que le Quo première époque jouait plus dur qu'après le départ du tandem Lancaster/Coghlan. Ça rocke a fond et les riffs sont plombés d'enfer. On dirait que cette formation n'a jamais cessé de tourner tellement la cohésion est parfaite.

 

Toute la salle s'est levée à l'annonce de : " Tonight, Live, We Have The Number One Rock ’n’ Roll Band In The Land, The Magnifient : Status Quooooooo ! " 

 

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Pendant près d'1h35 ça va enchaîner et revisiter un back catalogue ciblant uniquement les années 1970 à 1976 mais qui fera pourtant l'impasse sur les deux monstres que sont "Roll Over Lay Down" et "Caroline". On en déduit que c'est un choix délibéré du groupe. Par contre pour le contenu de la setlist c'est du bonheur à l'état pur. Frissons garantis ! 

Après 3 mesures s’il y a encore des gens assis, ce sont soit des sourds-muets, soit des personnes qui étaient en prison dans une cellule d'isolement depuis les années 60! C'est impossible de garder le derrière vissé au siège. 

Tout comme celle de John Fogerty, la musique de Status Quo est un anti-dépresseur garanti qui devrait être remboursé intégralement par la sécurité sociale. Ça vous met une banane mes enfants ! 

Et tout le monde se balance en mimant un jeu de guitare dans la position caractéristique des "blue jean brothers", la tenue de rigueur étant toujours le pantalon et blouson en jean et les baskets. 

Un merveilleux concert passé bien trop vite, un moment de la grande histoire du rock qui s'est écrit là sous nos yeux émerveillés. 

Merci messieurs. Comme quoi, il y a pas besoin de 25 accords dans une chanson pour en faire un hit !

 

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Set list :

Bye Bye Johnny... 01. Junior's Wailing. (*) (Ma Kelly’s Greasy Spoon – 1970) 02. Backwater. (*) (Quo – 1974) 03. Just Take Me. (*)(Quo – 1974) 04. Is There A Better Way. (*) (Blue For You – 1976) 05. In My Chair. (**) (Gerdundula B-Side – 1970) 06. Blue Eyed Lady. (*) (**) (Hello! – 1973) 07. Little Lady. (***) (On The Level – 1975) 08. Most Of The Time. (**) (On The Level – 1975) 09. (April), Spring, Summer And Wednesdays. (Ma Kelly’s Greasy Spoon – 1970) 10. Railroad. (**) (***) (Dog Of Two Head – 1971) 11. Oh Baby. (**) (***) (Piledriver – 1972) 12. Fourth-Five Hundred Times. (Hello! 1973) 13. Rain. (***) (Blue For You – 1976) 14. Big Fat Mama. (***) (Piledriver – 1972) 15. Down Down. (**) (On The Level – 1975) 16. Roadhouse Blues.(*) (Piledriver – 1972) 17. Don't Waste My Time. (***) (Piledriver – 1972) 18. Bye Bye Johnny. (*) (On The Level – 1975)

 

Texte et photos Mitch"Zoso" Duterck.

 


 

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